Philippe Cordier

Bénin, Burkina Faso et Mali : transformé en textile et en produits finis, l'export est tourné vers l'Asie et l'Europe
- principalement Chine, Inde, Turquie, Bangladesh, Indonésie, Malaisie, Thaïlande, France, Allemagne, Italie -

587 000 tonnes au Bénin


Le gouvernement a mis en place plusieurs initiatives pour soutenir la filière, notamment des programmes de subvention des intrants agricoles, de formation et d'encadrement des producteurs, ainsi que des efforts pour améliorer la qualité et la transformation du coton. Il a par ailleurs adopté une approche de libéralisation du marché.


Les principaux défis sont les variations des prix mondiaux, la qualité et à la transformation du coton, la commercialisation et la distribution sur les marchés internationaux.

480 000 tonnes au Burkina Faso


Le gouvernement a mis en place plusieurs initiatives de développement pour soutenir le secteur, notamment en améliorant les pratiques agricoles durables, en renforçant les capacités techniques et en promouvant la transformation locale pour augmenter la valeur ajoutée. Il a par ailleurs adopté une approche de participation active dans la chaîne de valeur.


Les principaux défis sont les variations des prix mondiaux, la concurrence internationale, les coûts de production élevés, la faible productivité, les problèmes de qualité et d'infrastructure.

390 000 tonnes au Mali


Le gouvernement malien a mis en place diverses politiques et programmes pour soutenir le secteur du coton, notamment des subventions agricoles, des programmes de formation pour les agriculteurs, et des efforts visant à améliorer la qualité et la compétitivité sur les marchés internationaux. le pays bénéficie d'une capacité de production à grande échelle réalisée par des entreprises cotonnières privées et publiques.


Les principaux défis sont les variations des prix mondiaux, l'amélioration de la qualité, la compétitivité et la durabilité de la production de coton dans le pays.



Les problèmes liés à l’attaque d'insectes (jassides) ravageurs qui ont résisté aux traitements existants, le manque d’engrais dans plusieurs bassins cotonniers, la raréfaction des conteneurs vers l'Asie (6,4% de la capacité mondiale, 7,5% l'année précédente), ont affectés les producteurs des 3 pays, dans des proportions différentes pour chacun des pays, auquel s'ajoute l'insécurité pour le Burkina Faso et le Mali.

par Philippe Cordier 8 juillet 2025
Ce que signifie réellement cette décision L’annonce récente de l’Union Européenne concernant le classement de la Côte d’Ivoire parmi les juridictions à haut risque en matière de Lutte Contre le Blanchiment de Capitaux et le Financement du Terrorisme (LBC/FT) a suscité de nombreuses interrogations, voire de l’inquiétude, au sein des milieux économiques, diplomatiques et bancaires. Cette décision, d’apparence technique, n’est pourtant pas anodine. Elle appelle à une compréhension fine de ses origines, de sa portée réelle, et surtout de ses implications pratiques pour les entreprises opérant dans ou avec la Côte d’Ivoire. En Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire occupe une position stratégique : locomotive économique de l’UEMOA, hub financier et logistique régional, destination privilégiée pour les investisseurs internationaux. Dès lors, toute décision réglementaire internationale qui la concerne a des répercussions directes sur l’environnement des affaires. Mais il est essentiel de rappeler que cette classification n’est ni une sanction économique, ni une remise en cause de la stabilité macro-financière du pays. Elle s’inscrit dans un processus de surveillance normalisé, piloté par le Groupe d’Action Financière (GAFI), visant à identifier les juridictions présentant encore des fragilités structurelles dans leurs dispositifs de prévention des flux financiers illicites. Cependant, malgré ces avancées, certains critères structurels clés restent à consolider pour répondre pleinement aux attentes du GAFI et de l’Union européenne. Parmi les points soulevés figurent : une application encore inégale des textes existants sur le terrain un manque de coordination opérationnelle entre les institutions publiques des délais persistants dans le traitement des dossiers de conformité et des difficultés à démontrer de manière systématique l’efficacité des mécanismes de sanction C’est donc cette combinaison de progrès partiels et de lacunes résiduelles qui a motivé la décision de classer la Côte d’Ivoire parmi les juridictions à haut risque. Il s’agit d’un signal d’alerte technique plutôt qu’un jugement définitif : un appel à accélérer et approfondir les réformes déjà engagées. Une réalité bancaire déjà fortement encadrée Contrairement à certaines analyses alarmistes relayées dans les médias ou par certains acteurs économiques, le classement de la Côte d’Ivoire sur la liste des pays à haut risque ne constitue pas une rupture brutale ni une dégradation soudaine des conditions bancaires. En réalité, la majorité des entreprises opérant en Côte d’Ivoire évolue déjà dans un environnement financier extrêmement exigeant. Depuis plusieurs années, les établissements bancaires ivoiriens notamment ceux en lien avec des correspondants européens appliquent des règles de conformité particulièrement strictes. Cette rigueur découle à la fois des normes internationales, des exigences des maisons-mères bancaires, mais aussi d’une volonté locale d’anticiper tout risque réputationnel ou réglementaire. Les témoignages de nos clients illustrent parfaitement cette situation : des délais prolongés pour les virements internationaux, parfois sans explication claire ni visibilité sur les échéance une multiplication des justificatifs exigés, y compris pour des opérations récurrentes des demandes de conformité très détaillées sur l’origine des fonds, les contrats commerciaux, ou encore les bénéficiaires effectifs des transactions des blocages ou suspensions fréquents en cas de dossier incomplet ou de doute sur une pièce justificative Dans les faits, ce classement vient donc entériner une situation déjà vécue au quotidien par les entreprises. Il formalise ce que beaucoup subissent déjà : une extrême prudence des banques ivoiriennes, qui n’hésitent pas à appliquer des standards parfois plus élevés que ceux en vigueur dans des juridictions non classées à risque. En somme, le défi ne réside pas dans l’introduction de nouvelles contraintes, mais dans la capacité à s’adapter plus rapidement à un environnement qui exige rigueur, transparence et professionnalisation des pratiques. Le Sénégal : un exemple de sortie de la liste Parallèlement, le Sénégal a été retiré de la liste des pays à haut risque, preuve qu’il est possible de sortir de cette classification. Ce retrait repose sur plusieurs facteurs clés, issus d’un processus long, exigeant et audité : l’adoption de lois robustes, intégrant l’ensemble des recommandations du Groupe d'Action Financière (GAFI), avec une mise en œuvre effective et mesurable le renforcement des institutions de contrôle, telles que les Cellules de Renseignement Financier (CRF), les régulateurs bancaires ou les autorités judiciaires, dotées de moyens accrus l’existence de procédures claires, suivies et sanctionnées, avec des preuves d’application sur le terrain une coopération internationale active, fondée sur la transmission régulière d’informations, la participation aux évaluations mutuelles et une transparence opérationnelle Ce sont ces éléments factuels et vérifiables qui ont conduit à la décision de retrait. De son côté, la Côte d’Ivoire est également engagée dans cette dynamique, avec une série de réformes déjà amorcées : des textes juridiques ont été adoptés pour aligner le cadre national avec les normes internationales des efforts de structuration institutionnelle sont en cours, notamment au sein de la justice et de l’administration financière une volonté politique de renforcer la transparence est affirmée Cependant, le pays n’a pas encore fourni toutes les preuves concrètes exigées par le GAFI : les dispositifs doivent être pleinement opérationnels, testés et documentés les actions doivent produire des résultats mesurables (enquêtes, sanctions,coopération transfrontalière) une traçabilité administrative et judiciaire plus systématique est attendue Pour les entreprises : quels impacts concrets ? Il est important de dissiper tout malentendu : Être classé à « haut risque » par l’Union européenne ne signifie ni embargo, ni isolement financier, ni interdiction de commercer avec l’étranger. Cette décision n’empêche pas les flux économiques de circuler, ni les entreprises ivoiriennes de contracter avec des partenaires européens, de lever des fonds, ou d’exporter des biens et services. Ce classement n’est pas un couperet, mais plutôt un signal réglementaire qui entraîne une surveillance renforcée. Il appelle à une meilleure traçabilité des flux, à une plus grande transparence dans la documentation des opérations, et à une vigilance accrue de la part des banques et des partenaires financiers. En d'autres termes : les entreprises peuvent toujours signer des partenariats, recevoir des financements, ou travailler avec des institutions européennes, à condition de fournir des dossiers solides, conformes et bien structurés les flux financiers ne sont pas bloqués par principe, mais passent par des filtres de conformité plus stricts, avec des vérifications supplémentaires certains investisseurs ou co-financeurs, notamment ceux soumis à des normes européennes, peuvent adopter une posture plus prudente, demander davantage de garanties, ou allonger les délais de validation des projets Il s’agit donc moins d’une fermeture des marchés que d’un rehaussement des standards d’exécution. Pour les entreprises bien préparées et bien accompagnées, cette nouvelle donne peut même devenir un avantage concurrentiel. En effet, celles qui parviennent à se conformer aux nouvelles exigences renforcent leur crédibilité, inspirent davantage confiance aux bailleurs de fonds, et se positionnent comme des acteurs fiables dans un contexte international de plus en plus normé. La réponse Ceemo SAS : transformer la contrainte en levier stratégique Dans ce contexte de complexification des normes et d’exigences accrues en matière de conformité, Ceemo SAS se positionne comme bien plus qu’un simple prestataire de services. Nous sommes un partenaire stratégique, engagé aux côtés des entreprises qui opèrent ou souhaitent s’implanter en Côte d’Ivoire et plus largement en Afrique de l’Ouest. Face aux nouvelles réalités imposées par le classement à « haut risque », les entreprises doivent faire preuve d’une grande rigueur, d’anticipation et d’agilité réglementaire. Or, ces exigences ne s’improvisent pas : elles requièrent une parfaite compréhension des dispositifs de conformité, des dynamiques bancaires, et des exigences documentaires internationales. C’est précisément là que l’expertise multisectorielle de Ceemo SAS prend tout son sens. Nos équipes vous accompagnent pour : analyser l’impact de la décision européenne sur vos opérations courantes et vos projets de développement à l’international renforcer vos pratiques internes de conformité : gestion des bénéficiaires effectifs, structuration des contrats, traçabilité des flux, documentation juridique et financière préparer des dossiers bancaires solides, avec l’ensemble des justificatifs attendus en matière de provenance des fonds, d’identification des partenaires, et de preuves de conformité anticiper les points de blocage dans vos opérations transfrontalières, grâce à une veille réglementaire constante sur les décisions du GAFI, de l’Union européenne et des institutions africaines valoriser votre transparence auprès de vos partenaires financiers et investisseurs, en transformant la contrainte réglementaire en avantage concurrentiel En choisissant Ceemo SAS , vous bénéficiez d’un accompagnement fondé sur plus de 15 ans d’expérience, une connaissance fine des marchés ouest-africains, et une maîtrise des exigences internationales. Nous sommes à vos côtés pour que ce classement de la Côte d’Ivoire ne soit pas un frein à vos ambitions, mais un catalyseur de structuration, de performance et de compétitivité. En conclusion : ne pas céder à l’alarmisme La classification de la Côte d’Ivoire comme pays à haut risque par l’Union européenne ne doit pas être interprétée comme une mise à l’écart ou un désaveu économique. Au contraire, elle ne remet aucunement en cause la vitalité du tissu entrepreneurial ivoirien, ni la place stratégique qu’occupe le pays dans les dynamiques de croissance en Afrique de l’Ouest. La Côte d’Ivoire demeure une économie résiliente, dynamique et attractive, soutenue par des investissements massifs dans les infrastructures, une classe moyenne en expansion, et une volonté affirmée de transformation industrielle. Les perspectives de développement restent solides, comme en témoignent les multiples projets d’envergure en cours, les partenariats public-privé croissants et l’intérêt constant des investisseurs internationaux. Ce classement doit donc être perçu pour ce qu’il est réellement : un levier d’amélioration structurelle une incitation à adopter les meilleurs standards de gouvernance, de transparence et de conformité une opportunité pour les entreprises sérieuses de se différencier durablement Dans un monde économique de plus en plus régulé, les entreprises capables de se conformer aux exigences internationales prennent une longueur d’avance. Elles gagnent en crédibilité, rassurent leurs partenaires et accèdent plus facilement aux financements et aux marchés les plus exigeants. Chez Ceemo SAS, nous croyons fermement que cette évolution réglementaire peut devenir un accélérateur de montée en gamme pour les entreprises ivoiriennes. En les accompagnant dans leur structuration, leur mise en conformité et leur développement international, nous contribuons à transformer un environnement complexe en avantage stratégique durable. Professionnalisation, structuration, anticipation : ce sont les clés pour réussir dans ce nouveau contexte. Et Ceemo SAS est là pour ouvrir la voie.
par Philippe Cordier 19 juin 2025
Cet événement régional rassemble chaque année plus de 1 000 professionnels autour des enjeux du développement international des entreprises bretonnes. Une présence stratégique en tant que prestataire agréé En tant que prestataire agréé BCI à l’étranger, Ceemo SAS accompagne depuis de nombreuses années les entreprises bretonnes souhaitant s’implanter ou se développer en Afrique de l’Ouest. Notre participation à cet événement est l’occasion de : Rencontrer des entreprises bretonnes ambitieuses Partager notre expertise sur les marchés ouest-africains Renforcer nos partenariats pour dynamiser l’internationalisation Un programme riche et diversifié L’Open de l’International 2025 propose : Des réunions d’information sur les opportunités à l’export Des retours d’expérience d’entreprises déjà engagées à l’international Des rendez-vous B2B avec des prestataires de plus de 40 pays Un village des partenaires nationaux et régionaux Une conférence plénière sur l’internationalisation durable Ceemo SAS : votre partenaire pour l’Afrique de l’Ouest Avec une connaissance approfondie des marchés ouest-africains, Ceemo SAS offre un accompagnement personnalisé aux entreprises bretonnes, de l’étude de marché à la mise en œuvre opérationnelle. Notre objectif est de faciliter et sécuriser votre développement international. Rendez-vous le 23 juin 2025 au Quartz de Brest Nous serons ravis de vous accueillir sur notre stand pour discuter de vos projets et explorer ensemble les opportunités en Afrique de l’Ouest. N’hésitez pas à nous contacter pour planifier un rendez-vous lors de l’événement. 👉 Contactez Fatou +221 77 626 13 15 / assistante@ceemo.net
Encadrement Juridique du Contenu Local en Afrique de l’Ouest
par Philippe Cordier 11 février 2025
Cet article explore l'encadrement juridique du contenu local en Afrique de l’Ouest, avec un focus particulier sur le Sénégal. Il analyse les dispositifs législatifs en vigueur, les opportunités et défis pour les entreprises locales et étrangères, ainsi que le rôle de Ceemo SAS dans l’accompagnement stratégique des acteurs économiques.
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L’attrait du Contenu Local dans le Secteur Pétrolier et Gazier en Afrique de l’Ouest
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par Philippe Cordier 30 avril 2024
L’Afrique de l’Ouest, avec sa diversité culturelle, économique et sociale, se positionne de plus en plus comme un marché émergent clé sur la scène internationale.
par Philippe Cordier 11 janvier 2024
Nous sommes heureux de partager avec vous nos réalisations 2023, assortie notamment d'une étude de cas, ainsi que nos perspectives pour l'année 2024. Bonne lecture !
par Philippe Cordier 16 novembre 2023
En Côte d’Ivoire l'Agriculture est un secteur débordant d'opportunités
Plateforme Indutrielle Internationale de Diamniadio
par Philippe Cordier 4 octobre 2023
Modèle de démocratie en Afrique,le Sénégal offre de nombreuses opportunités aux investisseurs étrangers. Avec un secteur privé robuste, il est la 2ème économie de l'UEMOA et la 4ème de la CEDEAO. Le pays a attiré des IDE, représentant 8,1% de son PIB en 2021, grâce à des réformes pour libéraliser l'économie et garantir la transparence. Le pays se prépare à devenir un producteur de pétrole et de gaz, avec une croissance attendue autour de 10% en moyenne de 2023 à 2024. Le gouvernement promeut le développement industriel à travers le Plan Sénégal Émergent PAP II, notamment dans les secteurs du pétrole et du gaz, suscitant l'intérêt des entrepreneurs locaux et étrangers. Malgré des troubles politiques récents, le pays maintient une trajectoire de croissance positive et offre un environnement propice aux investissements étrangers, renforcé par des réformes et des incitations. Le succès du forum "Invest in Senegal" a également renforcé la confiance dans la stabilité à long terme du climat des affaires sénégalais.
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Qui sont les Sociétés d’Accompagnement à l’International ? Les Sociétés d’Accompagnement à l’International (SAI) sont des sociétés spécialisées dans le conseil, l’accompagnement et la représentation commerciale des PME et Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) dans leurs activités export et leurs projets de développement à l’international.
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par Philippe Cordier 21 juin 2021
Ceemo SAS et l'éditeur de logiciels pepperbay sont désormais associés. L'objectif est d'implémenter la solution Trade Easy chez les opérateurs du commerce international d'Afrique de l'Ouest. Trade Easy est une solution proposée en mode Saas d'optimisation de la gestion des flux à l'international destinée aux négociants, traders, back to back, importateur, exportateur, entreprise international.
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